Le messenger a ça de fantastique, qu'il permet de rester en contact avec des personnes éloignées...Une de mes amies du lycée est partie à Belfast...et nous parlons parfois par messenger interposé, ce soir je lui parlais de mon site perso, et en particulier de la pages des amis*
moustique dit :
en tout cas j'espere que je ne fais pas partie des gens qui pleurent sur ton epaule
et ne sont pas la quand c'est a ton tour de pleurer
Tchenrezi dit :
non, tu n'en fais pas partie
toi t'es dans les amis* tu as vu ?
moustique dit :
j'ai vu et j'y suis tres sensible...
merci
je me rappelle souvent de l'episode dans la rue X ou on se baladait avec un manteau sur la tete ,en aveugle,cé des trucs qu'on n'oublie pas! ou des sessions petits mots en cours de philo
Tchenrezi dit :
moi je me souviens quand on était dans le bus et qu'on criait "bonnes vacances" à tout le monde
tu sais que j'en ai gardé (des petits mots)
moustique dit :
moi aussi!
Tchenrezi dit :
et j'ai tjrs mon agenda avec tes petits dessins
souvenirs...je me souviens parfaitement du jour où je me suis mise à la "voir" au milieu des autres. C'était pendant un cours de sport...pendant un match de volley. Quelqu'un avait mal visé, et Melle moustique avait reçu un ballon sur la tête...Elle n'avait pas aimé du tout, elle faisait la gueule, comme toujours...
Je l'ai regardée, et je me suis dit que ce n'était pas possible, elle recélait en elle quelque chose de particulier, à elle, qu'elle n'était pas seulement cette fille qui faisait la gueule...que j'allais essayer d'ouvrir sa coquille, sa carapace...
J'ai pris comme un défi de l'approcher et de lui parler, de la cerner et de devenir son amie...De ce jour, nous ne nous sommes plus jamais perdues de vue...Le jour où elle m'a appelée son "amie" j'en ai été transportée de bonheur, car jusque là rien n'était dit...Le silence, la pudeur de l'attachement nous liait.
On a établi une relation comme ça...nous nous sommes apprivoisées, dans une ambiance silencieuse, complice.
Je l'ai longtemps prise pour modèle, ses attitudes, ses gouts, son rire. J'ai encore des traces d'elle quand je ris. Je la trouvais belle, indépendante, sûre d'elle. Elle aimait certaines choses, en détestait d'autres. Elle savait dire "non, je n'aime pas", chose que je ne savais pas faire. J'ai appris à dire non en la regardant faire. J'ai pris aussi à son contact l'intéret des petites choses en peu en dehors du moule.
Et maintenant, c'est elle qui se tourne vers moi...Elle la fille superbe, moi le vilain canard. Elle qui n'a pas de petit ami, car personne n'a pris le temps de l'apprivoiser comme je l'ai fait au lycée...Moi qui vis avec le même homme depuis plusieurs années...
Elle vient me demander conseil sur sa vie amoureuse. Twilight Zone...
Evidemment je lui conseille de sourire, mais elle ne peut pas, elle dit que sa froideur déroute le mec pas sérieux...