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 Exils   Him   Moi, Suna, 25 ans.   Mr Coquillage   Natures Humaines   Nostalgies   Sons   The men of my life 

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Miss Yuzu


bla...bli...




Comment sait on...

--> on air : Tomoyasu Hotei - Rocket dive (tribute to hide)

Comment le sait on, quand on a trouvé l'homme de sa vie ?

Je n'ai jamais été dans une position aussi étrange que celle là.
Sans doute la colère et le ressentiment face à une parole de trop guident mes mots, mais...

Je n'ai jamais été aussi près de le quitter, et en même temps, je n'ai jamais été aussi près d'un engagement solennel auquel il rêve.

Il s'entend divinement bien avec mes parents depuis environ 2 ans, après de longues batailles que j'ai menées sans relâche pendant 3 ans...

Il est gentil, il manque d'initiative, est pantouflard, fiable, tête en l'air, taciturne, réfléchi, drôle...

Il n'aime pas la musique, ou alors les standards de la zik commerciale des années 80-90.

Il trouve que, vraiment, vraiment les chansons calmes c'est vraiment vraiment déprimant "je comprends pas comment tu te tues le moral avec des chansons pareilles"
(phrase qui se conclut souvent par un "je peux allumer la télé?" - et interdiction de répondre non, parceque c'est sacré +Clair sur Canal le samediiiii).

Quand je lui ai dit que j'avais un blog il s'est précipité pour "voir", alors que je lui avais demandé de respecter ce petit coin de jardin secret à moi.

Il ne sait pas demander pardon.

Il trouve que chaque phrase qui sort de ma bouche est une agression à sa personne, un reproche (évidemment incompatible avec son statut d'être parfait - cf conséquences oedipiennes).

Quand il rentrait à la maison, il se jetait sur son bureau, dos à moi, et plongeait dans un mutisme agaçant (tout en discutant avec ses potes sur msn, bien sur).

Evidemment, je ne suis plus là...Et il dit qu'il déprime parce que je ne suis pas là, et que donc, il allume la télé pour avoir l'illusion d'une présence...

hum...

Moi, pour ne rien cacher, ça me fait du bien d'être loin, même si ma vie ici n'est pas celle que j'espérais...

Et depuis Octobre...je me pose ces questions lancinantes :

Comment sait on si l'on a trouvé l'homme de sa vie ?

Est ce que c'est sain de se dire que, en moyenne, il sera sans doute moins pire qu'un autre...?

Est ce qu'on doit s'accomoder de choses, qui, viscéralement vous troublent ? En pensant qu'en moyenne, vous n'avez pas connu mieux ?

Est ce que ça vaut le coup, après avoir construit patiemment pendant 5 ans une relation, de tout briser pour aller courir dans le brouillard ?
et...surtout :
Est ce que je mérite autre chose que cette relation en demi teinte ?

Signé suna, le Lundi 7 Juin 2004, 10:52 dans la rubrique "Moi, Suna, 25 ans.".
Rajouter un grain de sel



Commentaires :

  Lili-la-tigresse
07-06-04
à 11:51

Pour la derniere question la réponse est oui : on mérite tous mieux qu'une pseudo-relation chaotique.
Pour le reste... C'est à toi de voir. Mais si tu n'arrives pas à prendre une décision qui te satisfasse, n'en prend pas. T'as le temps d'attendre. Et pour te marier et pour le quitter.
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  suna
10-06-04
à 23:53

Re:

merci Lili...
j'ai le temps oui...
mais il faudra qu'un jour j'aie le courage de décider...
et je suis dans un état d'épuisement nerveux
assez sérieux, j'ai un peu de mal
à y voir clair...

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  fabienland
10-06-04
à 16:23

Tes propres interrogations sont un début de réponse..

Fabien

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  suna
10-06-04
à 23:56

Re:

oui, je le sens bien...
mais peut être que j'ai peur de les voir ces réponses...

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  fabienland
11-06-04
à 13:43

Re: Re:

Bien sur tu auras a prendre une decision. Le seul conseil, c'est de ne pas  dire oui (ou non d'ailleurs) pour de mauvaises raisons. Qu'il s'entende bien avec tes parents, qu'il t'ait fallu te battre ne sont pas de bonnes raisons de rester avec lui. A mon avis bien sur.

Tu evolues, lui aussi, votre relation, et ce qui etait vrai hier peut ne plus l'etre aujourd'hui. Il arrive des périodes plus difficiles et si tu penses l'aimer tu trouveras la force de remonter la pente, sinon...

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  suna
11-06-04
à 15:24

Re: Re: Re:

Alors quelles sont les bonnes raisons ?

Quant aux périodes difficiles...elles ont commencé en 2000...
En gros 4 ans de stress et de montagnes russes
( sur un total de 5 ans de relation)...

Et quand quelques points s'arrangent...
(ex : mes parents, sa situation pro)
et bien...c'est moi qui craque...

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  fabienland
11-06-04
à 15:30

Re: Re: Re: Re:

Bonnes raisons ?? que tu l'aimes, qu'il t'aime, qu'il te respecte, par exemple..

Mais si tu n'en trouves pas, alors...

Fabien

PS : j'ai une passion pour les ... , je sais c'est barbant mais... ;-))

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  suna
12-06-04
à 01:41

Re: Re: Re: Re: Re:

je crois que je ne sais plus ce qu'est l'amour...

et le respect...je pense que ce mot a été un peu entaillé au fil du temps...
du coup je ne sais même plus ce qu'il veut dire au juste...

je ne sais même plus ce qui est juste, et ce qui ne l'est pas...
je ne sais plus ce devant quoi je dois m'offusquer ou montrer de l'indulgence...
Je crois que c'est grave, docteur...

Suna

(PS: j'ai aussi une passion pour les "...")

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  fabienland
12-06-04
à 14:41

Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Tellement de formes d'amour. Je crois que l'on ne sait jamais comment le definir mais que lorsqu'il est là, il est une evidence. SI tu doutes aujourd'hui de ton amour pour ce garçon, et du sien pour toi (?) alors c'est sans doute que ce n'est pas le bon..
POur le reste, la perte de repères est ce qu'il y a de plus destabilisant (et j'en sais quelque chose :) )

Un bon psy peut etre ??
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  barjac
15-06-04
à 21:15

Ebauche de tentative d'essai de réponse.

Chère Suna,

Je me suis posé la même question que toi, à une époque où cependant elle ne
me concernait plus directement. Je crois qu'il existe deux façons de
répondre. La première, la plus pragmatique, serait de dire qu'on ne peut
savoir si untel était l'homme de notre vie qu'à l'heure de notre mort ;
avant, ma vie m'échappe en partie, et je ne peux affirmer avec certitude qu'
aucun autre ne viendra prendre la première place du podium d'ici la fin.
Cela revient à dire qu'on ne peut tout simplement jamais connaître la
réponse à une telle question.

Mais il existe une autre réponse, et qui je crois est celle qui s'applique
le plus souvent. Elle consiste à prendre le problème à l'envers. On ne part
plus des faits pour en tirer la croyance (j'observe, sur mon lit de mort,
que cet homme a partagé toute mon existence, donc il était l'homme de ma
vie) mais c'est la croyance qui conditionne les faits, autrement dit : je
crois que cet homme est le bon, et cela détermine mon comportement, un
comportement qui en général tend à faire durer la situation. Si tu es
persuadé que ton petit ami est l'homme de ta vie, alors tu te comporteras
avec lui d'une manière favorable à ce qu'il le devienne ou le reste. Puisqu'
il est celui-là, tu ne chercheras pas l'amour ailleurs, par exemple. Donc il
restera ton petit ami. Bien souvent les questions qu'on se pose s'opposent à
l'amour, elles nous rendent hésitant. Si tu crois dur comme fer qu'il est le
bon, ces questions disparaissent, tu n'as aucun scrupule à l'aimer
pleinement, et cet amour absolu a toutes les chances de le rendre plus
attaché à toi et toi à lui. Implicitement, c'est bien la croyance qui influe
sur la réalité. Et puis, toujours selon cette seconde option, je crois que
passé un certain temps, « refaire sa vie » demande un tel courage qu'on
accepte de continuer ainsi. Et alors, l'homme provisoire devient l'homme de
la vie, un peu par défaut. On peut aussi suggérer, et on ne se trompera sans
doute pas de beaucoup, que certainnes femmes se convainquent après
coup
que leur homme est le bon. Parce qu'elles l'ont épousé, par
exemple, il ne peut qu'être celui-là. Résignation, adaptation des
rêves à la réalité pour ne pas vivre avec le sentiment d'avoir gâché quelque
chose. Mais c'est peut-être justement pour éviter cela que tu te poses la
question, donc cette réponse-là ne te conviendra pas.

En ce qui me concerne, j'étais fiancé, un fils pour ses parents, elle une
fille pour les miens, et ça ne m'a pas empêché de foutre le camp pour
autant. Ai-je eu raison ? Je crois que ce n'était pas une question de
raison, en fait. Je n'ai pas eu le sentiment de faire un choix. Quand on n'
aime plus une personne, on rompt. Evidence quasiment mathématique. C'est
plus honnête envers nous comme envers elle. Mais, méfie-toi. Il est
tellement facile de dire d'une chose qu'on possède qu'on n'en a pas besoin,
qu'on pourrait si facilement s'en passer ! Je n'ai jamais trouvé la vie
solitaire aussi belle que quand j'avais une petite amie. Seulement, une fois
que la petite amie avait disparu, l'autrefois si attirante solitude ne
faisait jamais de beaux restes. Il n'y a qu'en couple qu'on puisse imaginer
qu'il est bon de vivre seul. Seul, on pense tout le contraire. C'est un des
paradoxes de l'amour : seul on souffre de ne pas être aimé ; aimé on souffre
de ne pas être seul. Façon de dire que chaque situation a ses avantages et
ses inconvénients, à nous de choisir.

Quand je lui ai dit que j'avais un blog, il s'est précipité pour voir,
alors que je lui avais demandé de respecter ce petit coin de jardin secret à
moi.


Si un jour tu découvres un trésor et décides de le cacher, tu l'enfouiras
derrière chez toi et tu mettras un panneau disant : « Attention, j'ai
enterré un trésor juste ici, mais soyez cool, ne creusez pas pour me le
piquer » ? :) On ne met pas le gâteau sous le nez du gamin pour s'étonner
ensuite qu'il y morde ! Je trouve pour ma part sa réaction très positive.
Elle témoigne d'un intérêt certain, sous des apparences taquines, soit.
Aurais-tu préféré qu'il te réponde : « Ouah, c'est trop cool » sans détacher
les yeux de son journal (ô grande tristesse des femmes que l'on n'écoute
plus... Enfin, je dis ça, mais sans me vanter, je suis moi-même dans le
domaine d'une redoutable effacité).

Il ne sait pas demander pardon

Si tu rencontres un jour quelqu'un qui sache demander pardon, prends-le en
photo, je t'expliquerai comment on a fait le trucage :) Je doute que
personne n'ait jamais été très doué à ce jeu-là. Pour s'excuser, il faut
sentir qu'en face la personne est prête à en faire autant. Sinon, c'est s'
exposer à se faire piétiner. Tu connais la chanson : le premier s'excuse, le
second le moque, alors le premier se fâche, le second s'excuse, le premier
le moque, et on recommence jusqu'à ce que ça finisse par des claques ou
chacun à un bout du lit avec des regards à la Brétécher (dont je ne connais
pas l'orthographe exacte du patronyme). S'excuser demande du courage et de
la chance (celle de le faire au moment où l'autre est réceptif). Et encore
faut-il ne pas avoir un menhir en face, genre une italienne qui pense qu'
effectivement tu as tort : « oui, tu as raison, tu es un âne, tu m'as
blessée » (« euh non, écoute, là normalement, tu devais dire que c'était pas
grave, que c'était ta faute, mais non, mais si, que tu étais un peu fatiguée
en ce moment, mais pas que je suis effectivement une crotte, sinon je retire
mes excuses »). Enfin, trève de bêtise, s'excuser n'est pas chose facile.

Est-ce que c'est sain de se dire que, en moyenne, il sera sans doute
moins pire qu'un autre...? (...)


Non seulement ça n'est pas sain, mais ça fout même carrément les boules. Tu
retombes dans le cas de figure que j'évoquais tout à l'heure : celui de la
résignation. On ne fait pas sa vie avec une personne comme on vote pour les
européennes : en choisisannt le moins pire dans la liste. De tels propos
sont terrifiants. Je ne te dirai pas que le prince charmant existe. Je sais
qu'en ce qui me concerne, je préfère vivre seul qu'avec une fille qui ne
soit pas la bonne. J'aurais trop peur qu'elle me le répète à longueur de
temps : « dis donc, je ne suis pas la bonne !!! » :) Non, sérieusement, je
trouve pour ma part que la solitude est meilleure qu'un amour résigné. D'une
part, c'est une façon d'être fidèle à mon idéal : « je préfère vivre seul
que dans les bras d'une autre, même si tu n'existes pas. C'est toi ou rien,
donc c'est rien. » D'autre part, si j'ai quelque rancune envers la vie, je n
'en tiens pas ma compagne responsable. J'ai vu tant de couple (à commencer
par celui de mes parents) où l'on accuse son conjoint ou sa conjointe de ne
pas être le prince charmant ou la belle au bois dormant. Et je suppose que
cela doit être tellement tentant quand on peut le faire, qu'il vaut mieux
rester seul. Par respect pour soi-même comme pour l'éventuelle malheureuse.

Mais par pitié, ne dis pas « il n'est pas pire qu'un autre ». De telles
paroles trahissent une désillusion qui me fait frissonner. A ton âge, on
peut se permettre de rêver encore un peu, tu ne crois pas ?

Est-ce que ça vaut le coup, après avoir construit patiemment pendant cinq
ans une relation, de tout briser pour aller courir dans le brouillard ?


Fais comme moi, attends une année de plus. Tu seras sûre d'avoir fait une
grosse bêtise :) Non, je blague. Je n'ai pas de solution miracle à te
donner. Je me suis barré, mais comme je l'ai dit, ce n'était pas un choix.
Je pensais que je pouvais vivre seul à l'époque. Bon, je m'étais trompé. Il
était encore un peu tôt pour ça. Si j'étais resté avec elle, j'aurais été
malheureux d'avoir l'impression constante de rater, peut-être, quelque
chose. Maintenant, je sais que je n'aurais pas raté grand-chose, mais il
fallait que je sois fixé. Et puis, je me suis fait à ma solitude, qui a
quand même du bon : personne ne me mange tous mes pop-corns au cinéma.

Non, pas de solution facile. D'un côté, rester avec lui en se disant que ce
n'est pas de ça qu'on rêvait. De l'autre, se retrouver tout seul et se dire
que finalement, on a été bête. Dans les deux cas, on trinque. Dans un des de
ux, on ne fait pas trinquer l'autre. Mais de là à dire qu'on fait une bonne
action, il y a de la marge. Je n'ai pas foutu le camp pour assurer à celle
que je n'aimais plus un futur agréable. J'ai foutu le camp parce que j'avais
envie de foutre le camp, voilà tout. A toi de voir si ça en vaut la peine.
En sachant qu'on ne fait pas machine arrière ensuite. (Par contre, ça permet
d'écrire plein de trucs tristes sur son joueb ;))

Est-ce que je mérite autre chose que cette demi teinte

Grand dieux, tu en as beaucoup, des formules pareilles ? J'aurais presque l'
impression de me relire ! D'une part, si l'amour devait se mériter, on
aurait du souci à se faire. D'autre part, ne te déprécie pas de cette
manière. C'est tout simplement terrifiant. Ne te laisse pas sombrer dans une
espèce de résignation qui t'apportera mille regrets par la suite. D'abord,
ton mec n'est peut-être pas aussi nul que ça. Dans un couple, l'entente fait
des vagues. Tantôt c'est l'osmose parfaite, tantôt c'est Verdun. Ca fait
partie des règles de la chose. Il est difficile de gérer son amour et son
besoin de liberté, c'est certain. Mais qui sait, demain sera un autre jour,
et tu te diras peut-être qu'au fond, ce gars-là est chouette, à cause de tel
petit détail, ou parce qu'il sera de meilleure humeur, ou pour tout un tas d
'autres raisons. Je crois que dans un couple qui dure depuis longtemps, les
moments où l'on apprécie vraiment d'être deux sont plus rares, plus
exceptionnels, qu'au tout début. On n'est plus sous morphine, à planer
24h/24 comme au printemps de la relation. C'est normal. La passion cède le
pas à une espèce d'habitude ; et il faut bien se le dire, les relations
humaines les plus solides reposent sur l'habitude. Ce qui fait qu'on pleure
les êtres chers qui disparaissent, c'est le vide qu'ils laissent, l'habitude
qu'ils brisent et le néant qui se révèle par cette fissure dans l'ordre
établi. Peut-être un couple, au fond, ce n'est que ça : une habitude. Bonne
ou mauvaise, je ne me prononcerai pas. Je sais que parfois, à la terrasse d'
un café, on reprend brusquement conscience de cet autre, juste là, à côté.
On avait presque cessé de le voir, et soudain il est là, comme au début, et
ça fait chaud au coeur, on est heureux qu'il soit là. Peut-être ces quelques
minutes de tendresse justifient-elles ces quelques mois de routine. Je n'en
sais rien.

Une chose est certaine, cependant, c'est que tu ne mérites pas une «
demi-teinte » ni une demi quoi que ce soit. Simplement, l'amour n'est pas,
comme on le pense au début, une croisière sur le Nil. C'est une chose qui
demande des efforts, de la volonté, comme tout le reste. La passion donne un
bon coup d'élan au départ, d'accord, mais ensuite, à nous d'entretenir le
mouvement. Si l'on ne remet pas de charbon dans le fourneau, le train s'
arrête, c'est clair.

Je crois que ce que tu devrais faire, c'est lui en parler à lui. N'est-il
pas le mieux placé pour te répondre ? Vous avez fait pas mal de chemin
ensemble, il est peut-être temps d'organiser le temps à venir, de réajuster
un peu la trajectoire. Cinq ans, ça fait déjà un bout. Certaines choses ont
eu le temps de changer. Pourquoi ne pas voir avec lui comment vous souhaitez
vivre la suite ? L'occasion d'améliorer l'existant, en essayant de le dire
sans que ça passe pour un reproche (se mettre d'accord dés le départ).
Après, si on attend trop, les mauvaises herbes finissent par étouffer l'
arbuste. Je sais de quoi je parle, j'ai piètrement jardiné en mon temps...
Non, je pense que tu devrais avoir une vraie discussion avec lui à ce sujet,
pour aborder les problèmes et proposer des solutions. Ce n'est pas facile,
mais ça peut redonner un coup de punch, et ça sera toujours mieux que de se
bouffer le nez pour des détails, jusqu'à la rupture. Tu vois, je me dis
souvent, dans mon cas, qu'il aurait pas fallu grand-chose pour faire mieux.
En fait, simplement un peu de volonté. Mais c'est toujours après qu'on
réalise que des moments où on a l'occasion de faire son bonheur et celui d'
une autre personne, il n'y en a pas tant que ça. Et que ceux qu'on avait, on
aurait pu en faire autre chose que de la soupe à la grimace. C'est un peu le
dernier exam de l'année : pouvait faire mieux, beaucoup mieux, mais ne
passera pas au niveau supérieur parce qu'il n'y a plus d'autre exam pour se
rattrapper. Il faut aimer quand on en a la possibilité, faire l'effort d'
utiliser ce temps-là du mieux qu'on peut. L'amour est une chose précieuse,
quoique j'ai pu dire à son sujet.

Voilà, je doute que cela t'ait tellement éclairé, mais qui sait, après tout.
Quoique tu décides de faire, fais-le avec réflexion. :)

Unpeutroplonguement,

Barjac
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  suna
17-06-04
à 22:10

Ebauche de tentative d'essai (d'esquisse) de réponse.

Cher Barjac,

je vais essayer de te répondre du mieux que je le peux..

Tu "critiques" (au sens noble) mes mots qui traduisent une désillusion et une résignation...En effet, je ne m'en cache pas...
Par contre il me semble que ce que tu as oublié d'évoquer, c'est le passé, le passif, l'accumulation des choses qui font mal, qui grignotent la fierté le respect et la confiance...

"Mais, méfie-toi. Il est tellement facile de dire d'une chose qu'on possède qu'on n'en a pas besoin, qu'on pourrait si facilement s'en passer !"

Il ne me semble pas qu'une personne puisse etre considéré comme un objet que l'on possède ;)

"On ne met pas le gâteau sous le nez du gamin pour s'étonner
ensuite qu'il y morde !"

Encore une fois, quoique très ludique, il me semble que ton image est mal choisie :p Je ne lui ai pas mis mon blog sous le nez...Je lui ai juste dit que ça m'intéressait et que j'en avais ouvert un...Il m'a dit "tu me le moontreras ?" J'ai répondu "non"...C'était au téléphone, il a cherché sans rien dire...Et qq minutes plus tard il me lisait mes mots intimes à haute voix, en rigolant, tout fier d'avoir trouvé...
Je pensais que le respect c'était d'écouter l'autre, et de comprendre quand l'autre vous explique pourquoi il dit "non"...

"Aurais-tu préféré qu'il te réponde : « Ouah, c'est trop cool » sans détacher les yeux de son journal (ô grande tristesse des femmes que l'on n'écoute plus... "

Il le fait...relis moi...

"D'abord, ton mec n'est peut-être pas aussi nul que ça"

Je n'ai jamais dit qu'il était nul...J'exposais simplement quelques images de la vie que je mène/menais avec lui...

Ensuite tu parles du jardin et des mauvaises herbes qui étouffent l'arbuste...et ensuite tu me conseilles de lui parler...

Pour reprendre ton image j'ai le sentiment d'avoir défriché ces herbes depuis que nous sommes ensemble...je n'ai jamais vu aucun pas vers moi pour en faire de même (que je l'exhorte à le faire ou pas)...il a meme délibérément laissé pousser ou s'est empêché de couper ces herbes quand j'étais incapable de le faire et que je le suppliais (tout ça est très imagé...)

Quant à lui parler...
Malheureusement je le connais bien...et il a une prédisposition à prendre la mouche dès que je prononce certains mots, ou que ces mots lui font naitre des images sorties de son enfance et/ou de ses angoisses...

Je me sens donc dans une impasse, avec pour seule échappatoire une ruelle étroite qui ne permet le passage que pour une personne si je l'emprunte, je refermerai la porte derriere moi...
Je me sens seule dans ce cul-de-sac.

Merci Barjac, d'avoir pris le temps de me lire et de me répondre, je crois que je viens de battre, grâce à toi le record du commentaire en longueur :p

J'ai répondu du mieux que je le peux après un début de soirée de révisions^^

Amitiés
Suna

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  ptitetsu
19-06-04
à 15:43

Re: Ebauche de tentative d'essai (d'esquisse) de réponse.

J'ai l'impression que tu t'es donnée une réponse, à lire ce que tu viens d'écrire...
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