histoire de marquer cette jolie date...

la date de mes "pala pou" qui gloussent...
la date de ces mots en fourbe qu'il n'a pas entendu
(parceque moi aussi je sais le faire huhu)
(et que c'est vachement plus joli sur du Corneille, les mots en fourbe)

la date de cette image...
la date de c(s)es mots...
"tu vois toutes ces filles dans cette foule..."
(non je vois que toi)

J'ai envie de crier, de rire, de danser...
J'ai envie de douceur, après mes tempêtes...
J'ai envie de simplicité, de calme et de sourires...
J'ai envie de compréhension, de regards, de clins d'oeil...
J'ai envie de remonter le "gras" ("drap" en Suna Go dyslexique) sur lui...
J'ai envie d'effacer ce post...

J'ai envie de chanter à tue tête cette chanson de La Grande Sophie :

"Il n'y a rien à comprendre, rien à chercher, rien à trouver
Il n'y a pas grand chose à faire, pas de place
Pas de résistance à tout cela
Il n'y a pas de solution
De question à se poser
Il n'y a pas quelqu'un qui puisse nous surprendre, nous étonner
Nous écarter quelques minutes, doucement sur la pointe des pieds
Il n'y a rien de tout cela
Rien qui puisse changer tout ça
Rien que toi et moi

Puisqu'il n'y a que nous, puisqu'il n'y a que nous, rien que nous au monde
Puisqu'il n'y a que nous, puisqu'il n'y a que nous, rien que toi et moi"

Ce matin dans la file d'attente de l'expo à laquelle je voulais assister...
Je vois un petit couple...je les ai regardés...mais plutôt leurs attitudes, leurs postures...
ça se voyait qu'ils venaient de se rencontrer...
ils avaient encore la timidité crue, le sourire tendu,
le désir retenu et précieux.

Ils se regardaient comme si c'était la première fois.
Et quand ils s'embrassaient, je sentais le noeud
qui vous serre le ventre à ce moment précis...

J'avais oublié cette sensation, j'en ai envie...

J'avais oublié qu'un jour, un homme que j'aimais, m'avait carressé les cheveux en me regardant fixement dans les yeux...
Et que quand il s'était approché de moi, mon coeur avait failli exploser, et mon cerveau cherchait une contenance à mon corps crispé...

J'avais oublié que je souriais bêtement dans le bus, toute pleine de paillettes dans les yeux et sur la bouche...
J'étais heureuse, exaltée, fière...

J'avais oublié jusqu'à ce soir, que je pouvais encore ressentir ça...

J'ai envie d'être allongée dans l'herbe, de la musique plein les oreilles...